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10 ans plus tard
(07 février 2018)
Un peu de nostalgie à la veille de
l’ouverture des 23e Jeux olympiques d'hiver en Corée du Sud que Pelvoux
avait rêvé pouvoir organiser. On sait ce qu’il en est advenu : en
concurrence avec Annecy, Grenoble et Nice, Pelvoux a été sèchement éliminé
au niveau national et c’est Annecy qui a servi de faire-valoir à la
candidature de Pyeongchang.
La chronique de la candidature se
trouve toujours sur ce site et à la lire on réalise combien ce fut une
période folle qui s’arrêta net avec l’humiliant mais finalement logique zéro
pointé du CNOSF. On en lira les raisons. Néanmoins le bilan local ne fut pas
nul. Il se trouve sur ce lien avec
l’analyse de l'échec de la candidature et les opinions des acteurs.
En 2022, les Jeux olympiques d’hiver
se dérouleront à Pékin où tout sera artificiel, puisque la neige naturelle y
fait souvent défaut. Pour 2026, le CIO voudrait réduire la voilure, dans une
sorte de « retour aux sources » désespéré*. Mais la roue a tourné et « les
Alpins n’en veulent plus » pour reprendre le titre de l’excellent article de
François Carrel dans 'Le Monde diplomatique' de ce mois. La ville valaisanne
de Sion se tâte encore mais à condition de ne rien avoir à construire et
c’est une votation au résultat incertain qui tranchera au mois de juin.
Vallouise-Pelvoux toutefois nn’a pas
complètement oublié et son animation-phare de l’Igloo-Pelvoo est sur le
thème des Jeux avec une intéressante rétrospective. Mais pour le reste,
c’est loin derrière nous, tout ça !
* Ne rêvons pas il ne s'agit pas d'un
« retour aux sources » au sens de la candidature de Pelvoux. Pour être
candidat, il faudra déjà disposer des infrastructures nécessaires.
Comment convaincre le
CIO ?
(07 décembre 2012)
Un rapport vient d'analyser les causes
des échecs à répétition des candidatures françaises à l'organisation des JO
d'été ou d'hiver. Il ne le dit pas ouvertement, mais on lit entre les
lignes, la cause principale c'est l'arrogance française qui nous imagine
incontournables. Quand on se rappelle que Pelvoux comptait imposer sa
façon de penser au CIO !
Un préliminaire incontournable :
arrêter les candidatures en désordre venant des villes ou villages et
adopter une stratégie nationale. Ceci dit, le préalable consisterait d'abord
à répondre à la question : les Jeux, pourquoi faire ?
Annecy humilié
(Juillet 2011)
Annecy a subi une véritable
humiliation lors du vote du CIO pour la désignation de
l'organisateur des Jeux Olympiques d'hiver en 2018. Les jeux ont été
attribuées à Pyeongchang en Corée du Sud qui faisait
figure de grand favori. Déjà rattrapée de justesse en simple
faire-valoir il y a un an, la candidature d'Annecy a été
logiquement et sèchement éliminée lors du vote final. Malgré un dossier
sportif intéressant mais avec des impacts environnementaux non
négligeables, la candidature a failli sur les deux points cruciaux : le
management du projet et la géopolitique.
On ressent encore plus avec le
recul, la terrible faiblesse de la candidature de Pelvoux, en
complet décalage avec la conception du CIO. Elle n'aurait probablement
même pas été retenue pour concourir si d'aventure elle n'avait pas été
laminée au niveau national.
France Soir :
Un fiasco bien français
Le Monde :
Erreurs typiquement françaises
Le Point :
La France repart de zéro
Ce dernier article insiste sur le
fait que le CNOSF doit arrêter de se laisser mener par des décisions
locales et doit désormais couper l'herbe sous le pied de tous ceux
qui voudraient prendre une décision à sa place. Finis donc les
bateleurs et autres illusionnistes qui définissent les critères de
sélection par eux-mêmes et reprochent ensuite au CNOSF et au CIO de ne
pas les appliquer.
En voici un
bel exemple avec Christian Estrosi, maire de Nice,
qui ne trouve rien de mieux que de critiquer vertement le CNOSF en
évoquant une possible nouvelle candidature de sa ville : Je regrette
que la candidature de Nice et des Alpes du Sud n’ait pas été jugée à sa
juste valeur en 2009 par les membres du CNOSF. Je regrette que les
critères de sélection du CNOSF n’aient pas mis en valeur l’originalité
de notre concept, la dimension internationale incontournable de Nice
Côte d’Azur et les garanties financières que nous étions en mesure
d’assumer.
Et un
autre avec Jean-Marc Passeron :
Ce qui est certain c’est que, si notre projet avait été retenu dans la
primaire française qui a précédé, les Alpes du Sud auraient porté un
message encore plus fort et novateur pour des coûts ô combien plus
légers. Même en cas de défaite, nous en sommes encore plus persuadés
aujourd’hui, notre démarche atypique et économe et notre dossier
novateur (perçu souvent comme décalé) auraient constitué une autre
victoire. Ils auraient permis en effet à la France d’adresser un message
au monde entier sur la nécessaire prise de conscience du développement
durable dans un monde qui a changé : faire des Jeux différents tout en
respectant les préconisations et impératifs de l’organisation.
Et oui, à peine l'humiliation d'Annecy
subie, Christian Estrosi pour Nice et Jean-Marc
Passeron pour les Alpes du Sud remettent le couvert !
C'est pour le moins déplacé et précipité.
Jeux interdits (?)
(Mars 2010)
A l'occasion de l'anniversaire de
la présentation de la candidature nature de Pelvoux au
CNOSF, Sylviane et Jean-Marc Passeron ont
donné leur version de l'histoire dans un livre au titre évocateur
Jeux interdits. Ce mauvais jeu de mots, sans rapport avec la
candidature et que les auteurs prestigieux des préfaces se gardent bien
d'approuver, voudrait laisser croire à l'existence d'un complot contre
la candidature de Pelvoux que le livre évidemment ne peut
prouver. Chausse-trapes politiques haut-alpines, oui, mais résultant de
l'erreur stratégique majeure de Jean-Marc lui-même de se
lancer dans la politique au lieu de chercher à fédérer toutes les
énergies du département et au-delà. Pour la conclusion, nul besoin de
crier au complot, l'analyse objective
du dossier était hélas suffisante pour écarter toute chance de succès.
Ils le laissent d'ailleurs entendre à demi-mots.
Ce fut une belle aventure
néanmoins, mais dont il ne reste pratiquement rien sur le terrain.
Sylviane et Jean-Marc Passeron l'auront animée
avec une passion envahissante pour les autres et dévorante pour
eux-mêmes. Ils ont droit à un coup de chapeau
pour cela. Mais Pelvoux n'a été pour eux qu'un instrument, car
ils ne cachent pas dans leur livre qu'ils ne connaissaient absolument
pas le Pays des Écrins et encore moins la Vallouise et
Pelvoux.
Leur livre
donne malheureusement l'impression d'une aventure toute personnelle sans
beaucoup de considération pour ceux qui ont travaillé avec eux et et où l'autocritique manque
cruellement.
Analyse et bilan
(10 mai 2009)
La défaite est sévère pour Pelvoux.
Certes, aucun observateur dépassionné et même l'équipe candidate ne
pensaient réellement que la candidature de Pelvoux l'emporterait,
néanmoins la fanny est cruelle. Les réactions désordonnées et les petites
phrases assassines à l'égard du rapport du CNOSF avec même une menace de
procès ont complètement annihilé la sympathie qu'avait suscitée la
candidature. Cette perte de sang-froid est l'indication d'une équipe en
surchauffe et aux taquets qui avait atteint ses limites. Les conséquences en
sont graves car le Pays des Écrins est probablement durablement
grillé auprès du CNOSF pour organiser d'autres manifestions comme certains
l'ont évoqué un peu hâtivement.
Dans la vallée, le soufflé est
immédiatement retombé. Les partisans se sont tus et les opposants qui
auparavant n'osaient rien dire ont à peine poussé leur avantage. Tout le
monde est très vite passé à autre chose en oubliant complètement la
belle aventure qui venait de se terminer en eau de boudin. Plus grave, les
élus aussi ont tourné casaque et n'ont pas voulu prolonger la dynamique de
la candidature, confirmant indirectement que les limites avaient été
atteintes.
Annecy emporte la
décision
(18 mars 2009)
Il n'y aura pas eu beaucoup de suspens
lors de la réunion du CA du Comité national olympique et sportif français, CNOSF. La ville d'Annecy a été désignée dès le premier tour pour
représenter la France en tant que ville requérant l'organisation des Jeux
Olympiques d'hiver en 2018.
La désillusion est énorme pour
Pelvoux qui n'a convaincu aucun membre du CA de la solidité de sa
candidature.
Le résultat était à vrai dire attendu
après le rapport de la commission d'évaluation. Annecy et Grenoble
avait viré en tête. Le léger avantage de Grenoble s'est vite effrité
après la mise en évidence d'une surnotation de la part de la commission et
de
liens entre le cabinet mandaté et la candidature de Grenoble.
Du coup, Nice arrive second mais sans peser sur le résultat final.
Par contre, Pelvoux n'a obtenu aucune voix, comme le laissait hélas
présagé les conclusions du rapport, qui étaient malheureusement globalement réalistes.
Pelvoux joue son
va-tout
(14 mars 2009)
Mauvaises réactions de Pelvoux
après la publication du rapport le mettant en dernière position. La colère,
cette mauvaise conseillère, et la contestation du rapport et des critères
pourraient définitivement couler la candidature et réduire l'élan de
sympathie dont elle fait l'objet.
Certes le rapport est critiquable sous
plusieurs aspects : Grenoble est notoirement sur-noté par rapport aux
commentaires ; plusieurs approximations et erreurs surprennent mais restent
à la marge ; la 'note de gueule' finale, surprenante et bâclée, ne
rajoute rien par rapport à la synthèse des notes. Mais les conclusions
restent pertinentes prises dans leur ensemble.
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Annecy et Grenoble en
finale
(13 mars 2009)
Le
rapport de la commission
d'évaluation du CNOSF
est quasiment sans appel pour Pelvoux qui, selon elle, n'a pas la capacité à
accueillir les jeux, et pour Nice qui présente des faiblesses telles
que la faisabilité est en cause. Pelvoux est donc recalé et Nice,
qui bénéficie encore d'un sursis, est bien mal parti. La décision se fera
donc entre Annecy et Grenoble sur lesquels aucun commentaire
n'a été fait.
La note finale de Pelvoux est
de l'ordre de 4.5, celle de Nice un peu supérieure à 6 et
celles d'Annecy et Grenoble entre 7 et 8, la note de référence
correspondant à la capacité minimale d'une ville à accueillir les Jeux
Olympiques ayant été fixé à 6. S'il y a photo pour les 2 premières
places, il n'y a malheureusement pas photo non plus pour les 2 dernières.
Les faiblesses des deux candidatures
de Nice et Pelvoux mises en avant dans l'analyse
comparative l'ont donc emporté sur la politique médiatique pour Nice et sur
la prise de risque pour Pelvoux.
Toutefois, le vote final portera sur
les 4 dossiers, une surprise est donc encore possible mais finalement peu
probable tant cela correspond à l'analyse des observateurs dépassionnés.
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Terrible douche
froide pour Pelvoux à J-5
(13 mars 2009)
Terrible verdict de la commission
d'évaluation du CNOSF qui vient de publier son rapport : la candidature de Pelvoux
n’a pas à l’heure actuelle la capacité requise pour accueillir les Jeux
olympiques de 2018, et pour passer l’étape de présélection du CIO.
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Pelvoux-Écrins 2018 : La tension monte
(12 mars 2009)
La tension monte à 6 jours de la
désignation de la ville française requérante à l'organisation des
Jeux Olympiques d'hiver de 2018. Les jeux sont maintenant faits, la
désignation ne dépend plus que du vote des membres du CNOSF et tout le
monde croise les doigts. La candidature a recueilli beaucoup de
sympathie auprès des touristes et semble largement soutenue par la
population locale et la population des Hautes-Alpes à 81 %. Mais une
manifestation d'opposition a tout de même réuni une quarantaine de
personnes à Pelvoux et le web s'est enflammé entre partisans et
opposants avec des arguments des deux bords plus passionnés que
raisonnés.
Le groupe de soutien de la
candidature de Pelvoux-Écrins 2018 sur
Facebook, organise des rassemblements vendredi 13
mars à 13h13 à Pelvoux, Marseille et Paris
et invite à venir en tenue de ski ou de montagne. |
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Informations connexes : deux
reconnaissances internationales de la part de la Convention Alpine
L'Argentière : Primé pour son développement durable
Pelvoux : Primé pour son audit environnemental
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Moutain Wilderness
opposé à l'organisation des jeux
(2 mars 2009)
Mountain Wilderness
affirme son opposition à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver dans les
Alpes françaises. Il défend dans un communiqué une montagne dont la plus
grande richesse est son environnement préservé, vivant toute l'année d'un
ensemble d'activités économiques durables, dont l'accueil touristique n'est
qu'une composante. Il considère que les Jeux Olympiques font la
promotion exclusive d'activités sportives artificielles, élitistes et
déconnectées de l'environnement de montagne, à l'opposé de pratiques
responsables et respectueuses du milieu.
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Alpes Magazine
s'emballe pour Pelvoux : Une candidature en or
(26 février 2009)
Alpes Magazine affiche
son soutien à Pelvoux dans son numéro de Mars-Avril 2009 : Des
femmes et des hommes motivés et attachants portent ce projet à bout de bras
et nous rappellent que le cœur des Alpes bat aussi au sud de Grenoble. Nous
ne pouvons qu'avoir envie de les soutenir et que Pelvoux porte fièrement le
drapeau des Alpes françaises auprès du CIO.
Un article, assez dans le ton de ce
site, se félicite d'un cadre qui renouerait avec la montagne et
vient étayer la déclaration de l'édito de son rédacteur en chef.
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Espoir pour le tunnel
sous le Montgenèvre
(15 février 2009)
L'étude de faisabilité du tunnel
ferroviaire sous le Col de Montgenèvre a progressé lors de la
Conférence Intergouvernementale des Alpes du Sud. Ce tunnel pourrait
voir sa réalisation accélérée si la candidature de Pelvoux était
retenue par le CNOSF.
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4000 soutiens à Paris
en courant
(15 février 2009)
Les 4000 cartes de soutien à la
candidature de Pelvoux seront apportées au CNOSF par des coureurs à
pied qui vont se relayer entre Pelvoux et Paris sur 700
kilomètres à parcourir en 5 jours. Départ de Pelvoux le 16 février et
arrivée à Paris le 20.
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Marseille s'engage
pour Pelvoux
(15 février 2009)
Le maire de Marseille
Jean-Claude Gaudin a souhaité que Pelvoux gagne face à
Annecy, Grenoble et Nice. Il
a bien compris que l'aménagement des accès et des moyens de communication
indispensables au projet permettrait par la même occasion une accélération
significative des desseins de Marseille, dans un positionnement de capitale
euro-méditerranéenne, au détriment de ... Nice.
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Soutien de la CIPRA
(12 février 2009)
Difficile de ne pas voir un soutien à
la candidature de Pelvoux dans l'article de la
CIPRA, Commission Internationale pour la Protection des Alpes.
« Avec un slogan tel que " et si on
faisait les Jeux d'hiver à la montagne ? ", la candidature de
Pelvoux-Vallouise interpelle et se positionne comme un projet de
territoire issu de la montagne pour la montagne et son développement
durable. Seul projet international via la réutilisation d'infrastructures
mises en place lors des JO de Turin en 2006, ses engagements apparaissent
comme exemplaires au regard de la Convention alpine et novateurs pour une
manifestation telle que les JO d'hiver : grande compacité du site, schéma de
transport doux structuré autour d'une Voie Olympique Ferroviaire,
dispositions d'économies énergétiques, reconversion de tous les sites dans
une logique de complémentarité été/hiver, utilisation rationnelle de l'eau,
etc. Avec un budget de candidature deux fois moindre que ses concurrentes,
Pelvoux-Vallouise espère redonner à l'olympisme visage humain et
authenticité.
On ne peut que se réjouir de l'annonce de tels projets de candidature "
durable ". Encore faudrait-il que ces engagements deviennent réalité. Car en
matière de durabilité, les Jeux Olympiques, qu'ils soient d'été ou d'hiver,
ont enregistré peu de records par le passé. »
Évidemment comme sur ce site, la CIPRA
s'interroge : « On ne peut que se réjouir de l'annonce de tels projets de
candidature " durable ". Encore faudrait-il que ces engagements deviennent
réalité. Car en matière de durabilité, les Jeux Olympiques, qu'ils soient
d'été ou d'hiver, ont enregistré peu de records par le passé. »
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Soutien du Pays de la
Meije
(06 février 2009)
Le Pays de la Meije (canton de
la Grave) apporte sou soutien à la candidature de Pelvoux. Il
interviendra en tant que site
de ski alpinisme en démonstration ou en sport olympique, si cette discipline
le devient d’ici 2018. Il organisera également un festival de glisse en
liberté à vocation pédagogique, visant à rassembler les nouvelles
disciplines de glisse hors piste, pour une pratique responsable et
respectueuse de la montagne, si chère au territoire, et un grand festival
culturel, dans la lignée du Festival Messiaen au Pays de la Meije.
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Liaison Serre
Chevalier - Montgenèvre
(22 janvier 2009)
Première conséquence de la candidature
de Pelvoux avec Montgenèvre et Serre Chevalier comme
sites olympiques éventuels, des projets immobiliers à Briançon et à
Montgenèvre et une liaison téléportée entre Briançon et
Montgenèvre. Celle-ci permettrait de rattacher les pistes de Serre
Chevalier à la Voie Lactée.
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Présentations au
CNOSF
(21 janvier 2009)
Au final, 4 présentations de bonne à
très bonne facture qui permettent de confirmer qu'il y aura bien une ville
requérante française à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver en 2018.
Plus de détails dans les 4 brèves qui
suivent.
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Grenoble : Les jeux,
un accélérateur de projets
(21 janvier 2009)
Lors de sa présentation au CNOSF, le
comité de candidature de Grenoble ont insisté sur son esprit innovant
avec des déplacements en bus, tramways, voitures électriques et câbles.
Ainsi des liaisons par câble sont envisagées entre Grenoble et
Chamrousse, Grenoble et le Vercors et
Bourg-d'Oisans et l'Alpe d'Huez.
Prestation professionnelle, sans
surprise, avec une trop longue intervention finale de Pierre Mazeaud,
trop soucieux de coller aux déclarations de Henri Sérandour,
le président du CNOSF. Au final, un brin de suffisance, du type c'est
nous les meilleurs, a terni la présentation.
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Nice : La
montagne, partie vivante de Nice
(21 janvier 2009)
Citation de Max Gallo
lors de la présentation de la candidature de Nice pour bien montrer
les liens forts qui existent entre la ville et son arrière-pays. Lors de sa
présentation au CNOSF, le comité de candidature a insisté sur la complète
maîtrise d'ouvrage par la ville ou le conseil général de tous les sites et
de toutes les infrastructures et sur sa volonté de développer un réseau de
transport en commun à base de train et tramway. L'arrivée de la descente en
plein coeur du village de Saint-Étienne-de Tinée a été souligné, mais
il faudra pour cela tracer une nouvelle piste dans les bois. Il faudra
également créer
ex nihilo une piste de bobsleigh également à
Saint-Étienne-de-Tinée, deux gros points faibles du dossier niçois.
Au final, une prestation un
peu décevante, malgré le lyrisme de Max Gallo.
Ambiance stressante du début à la fin. L'arrière-pays niçois est
montagneux, on sait. Pas honnête, la question téléphonée de
Chistian Bimes, président de la FFT.
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Annecy : L'expertise
des grands événements
(21 janvier 2009)
Lors de sa présentation au CNOSF, le
comité de candidature d'Annecy a insisté sur ses sites exceptionnels,
son expertise des grands événements, sportifs mais pas exclusivement et sur
les accès sécurisés parce que doublés à tous les sites. Il a fait valoir que
70 % des sites de compétition existent en configuration Coupe du monde, de
même que 100 % des hébergements et des réseaux de transport, en insistant
sur la coopération transfrontalière avec Genève et sa région.
Prestation d'un haut niveau, sans
esbroufe, très pro et très fournie sur le fond. Ce pourrait être le
vainqueur du jour, mais quasi ex-æquo avec
Pelvoux.
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Pelvoux : L'esprit
montagne
(21 janvier 2009)
Lors de sa présentation au CNOSF, le
comité de candidature de Pelvoux a insisté sur le fait qu'il n'y
aurait ni nouvelle UTN, ni nouvelle réserve collinaire et que très peu de
nouveaux équipements ou aménagements nouveaux seront à réaliser. Le
caractère transfrontalier de la candidature a été mis en avant, de même que
le choix délibéré de ne pas avoir prévu d'épreuves dans des secteurs
sensibles telle que la vallée de la Clarée qui aurait pu prétendre à
organiser les épreuves de ski de fond.
Impressionné par la prestation,
d'un grand professionnalisme, bien orchestrée, très équilibrée, d'une
sereine assurance, sans complexe. Et voir, Gérard Sémiond,
en costard/cravate, faut en profiter !
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Large soutien des
habitants du nord des Hautes-Alpes
(19 janvier 2009 - mise à
jour 20 janvier 2009)
La candidature de Pelvoux est
largement soutenue à 81 % par la population du nord des Hautes-Alpes
et même à 96 % par les 18-24 ans, selon un
sondage réalisé par l'IFOP au début du mois de janvier. À la question :
Êtes-vous très favorable, assez favorable, assez défavorable ou très
défavorable à la candidature de notre région derrière Pelvoux aux Jeux
Olympiques d'Hiver de 2018 ? 48 % et 33 %, sous-total 81 %, ont répondu
respectivement très favorable et assez favorable, contre 9 %
et 10 %, respectivement assez défavorable et très défavorable.
L'enthousiasme est plus mesuré dans le Pays des Écrins, le plus
concerné et où les craintes sur le financement et les impacts locaux sont
les plus fortes, avec encore tout de même 75 % d'opinions favorables.
La collaboration avec l'Italie est
plébiscitée à 92 % et une candidature qui s'appuie sur le développement
durable est approuvée à 82 %.
Même sourire du côté d'Annecy
où un
sondage similaire donne encore un meilleur score de soutien.
Quant à Grenoble,
l'opposition locale est
vive et occupe le devant de la scène, bizarrement abandonné par les
organisateurs contraints d'annoncer la carte des sites à un parterre de
people à ... Paris !
Même le
quotidien local, le Dauphiné Libéré, bien que membre du
conseil d'administration de l'association Pro-Grenoble 2018,
rassemblement du monde économique grenoblois pour la candidature de
Grenoble, reste sur la réserve et parle beaucoup plus de celles d'Annecy
et de Pelvoux dans ses éditions locales.
À Nice, on assiste à un vrai
matraquage qui est même monté jusqu'à Paris dans les couloirs du
métro. Le
quotidien local Nice-Matin impose le rythme en
s'assimilant complètement à la candidature et les voix discordantes peinent
à se faire entendre. Les opinions favorables et ceux qui y croient sont
passés respectivement de 73 et 51 % à 81 et 61 %.
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Présentation des
projets au CNOSF
(19 janvier 2009, mise à
jour : 21 janvier 2009)
Les 4 pré-requérants auront 45
minutes pour présenter leur projet au CNOSF le 21 janvier 2009. Commencera
alors une phase d'étude et d'analyse des dossiers pour préparer la décision
finale prévue le 18 mars 2009. Soit aucune candidature n'est retenue et la
France ne présentera pas de candidat, soit l'un des 4 projets est retenu
pour postuler à l'organisation des JO d'hiver 2018.
Lire ci-dessus pour Pelvoux,
Annecy et Nice (je
n'ai malheureusement pas pu voir la présentation de Grenoble ,
prévenu trop tard, et reprend donc simplement son projet).
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La candidature a
changé de dimension
(19 janvier 2009)
C'est la conclusion de l'Express
qui consacre une page à la candidature atypique de Pelvoux qui est
passée en quelques semaines de la candidature sympathique, mais destinée
à perdre, à la candidature sympathique qui pourrait l'emporter.
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Réponse à propos du financement par le
CG05
(16 janvier 2009)
Le président du Pays des Écrins,
également président du comité de candidature répond à
Vallouimages à propos du financement de la candidature de Pelvoux
par le CG05 évoqué dans la brève du 20 décembre :
Pour ce qui est de la part prise
au contrat de territoire pour financer notre candidature au JO de 2018.
Nous avons pris une partie de crédits que nous aurions de toutes
manières perdus, car dans l’impossibilité de les réaliser avant
l’expiration du contrat de territoire. Ces fonds ont été répartis sur
cette candidature et pour partie sur d’autre projet d’assainissement qui
eux sont dans les temps.
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Bonnes et mauvais
manières
(15 janvier 2009)
Grenoble en pleine farce
informatique, c'est le titre de l'article de
Nice-Matin au lendemain (07 janvier 2009) du canular du vrai
faux-retrait de Grenoble et dans lequel il est fait largement état
des dissensions locales.
Le site
grenoble-2018.fr
, qui a été réservé dès juillet 2005 (!) par une entreprise annecienne, fait
l'article pour la candidature d'Annecy et non pour Grenoble et
bien sûr reprend l'article de Nice-Matin.
Info-montagne pose la question Grenoble piraté par Annecy
? ou canular grenoblo-grenoblois ?
On pourrait aussi relever
l'exploitation discourtoise qu"en fait Nice-Matin.
Pendant ce temps, le site officiel
grenoble2018.fr
s'étoffe lentement ...
Le site internet de Nice qui a
bidonné une photo de la ville en supprimant la mer et ajoutant des photos de
montagnes proches se prend de pleine volée un article du Canard
Enchaîné sur le thàme de Chamonice.
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Parler l'olympique
(15 janvier 2009)
Attention, il faut savoir parler l'olympique
pour bien suivre le déroulement des opérations : Annecy, Grenoble,
Nice et Pelvoux ne sont pas candidats, mais
pré-requérants ; le CNOSF ne désignera pas le candidat pour la
France, mais le requérant ; c'est le CIO qui désignera les 3 candidats
à l'organisation des JO en sélectionnant les 3 meilleurs
requérants.
La phase franco-française actuelle est la
phase de
pré-requérance, la phase suivante sera la phase internationale de
requérance avant la phase finale de candidature à 3.
Évidemment, on ne s'arrêtera pas ici à ces
subtilités sémantiques ridicules.
L'olympique ne doit pas être
confondu avec l'olympiquement correct, mode d'expression qu'il est de bon
ton d'utiliser en ce moment sur les 4 sites pré-requérants et qui
présente l'avantage de cacher ce que l'on pense.
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Le Dauphiné Libéré
n'exclut plus Nice
(15 janvier 2009)
Après Annecy et Pelvoux,
le Dauphiné Libéré se penche sur la candidature de Nice
:
Dernier à s'être lancé dans la
bataille, le projet niçois, qui faisait sourire au début, a gagné en
légitimité, malgré l'éloignement des stations de ski. Avec un concept
mer-montagne séduisant, comme Vancouver et Sotchi, villes hôtes des JO 2010
et 2014, et une volonté de jouer la carte de l'Union de la Méditerranée.
Bien sûr, il pointe le doigt sur deux
gros défauts de cette candidature : l'éloignement des sites, voire
leur difficulté d'accès en citant la fermeture de la route d'Isola 2000 en
décembre, et la nécessité de construire une piste de bobsleigh et des
tremplins, mais conclut de façon sibylline que la différence ne se fera
pas sur le dossier technique ...
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Genève soutient
Annecy
(14 janvier 2009)
Un temps candidat, Genève
apporte son soutien actif à Annecy, avec notamment son infrastructure
hôtelière et son aéroport international. Lyon Saint-Exupéry s'est
également mis à la disposition d'Annecy.
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Présentation
du projet grenoblois
(14 janvier 2009)
La carte des sites olympiques de
Grenoble 2018 a été présentée en grande pompe, non pas à Grenoble
aux grenoblois, mais à Paris aux 'people', certainement plus
intéressés que les premiers !
Il y aurait 4 grands pôles : le
Vercors, avec les épreuves de biathlon, de saut et de combiné
nordique à Autrans et de ski de fond à Méaudre ; l'Oisans
avec les épreuves de ski alpin à l'Alpe d'Huez (slalom spécial) et
aux Deux-Alpes
où se dérouleraient les descentes sur la piste du Diable, et une
partie des épreuves de snowboard ;
Grenoble-Chamrousse avec les épreuves de freestyle et le reste du
snowboard à Chamrousse, et tous les sports de glace (patinages
artistique et de vitesse, short-track, hockey sur glace, curling) à
Grenoble et agglomération (pôle sud, palais des sports, Alpexpo) ; la
Plagne où les équipements de Macot seraient utilisés pour le
bobsleigh, la luge et le skeleton. Le village olympique se situerait à
l'Esplanade, porte de France.
On note donc la réutilisation de la
piste de bob de la Plagne malgré son éloignement, qui figure ainsi
dans les deux projets concurrents d'Annecy et de Grenoble.
La Chartreuse reste en réserve
pour l'entraînement, Villard-de-Lans pour l"hébergement, quand aux
Sept-Laux, ils comptent bien bénéficier de la désaffection des touristes
pour les stations olympiques !
Le TGV pourrait aller jusqu'à
Vizille et des navettes électriques prolongeraient jusqu'à
Bourg-d'Oisans. Des transports par câble seraient prévus entre
Grenoble et Chamrousse, Bourg-d'Oisans où serait construit
un village olympique de 850 lits et l'Alpe d'Huez, et peut-être entre
Grenoble et le Vercors.
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Transport par câble dans la Vallouise ?
(12 janvier 2009)
La question du transport des
concurrents et des spectateurs reste ouverte. Si la dorsale ferroviaire
est acquise, au moins sur le papier, la liaison avec les sites reste
encore floue. On parle d'une liaison par câble entre la gare de
l'Argentière et Pelvoux
[DL,
indiscrétion du 12/01/09]
et le télésiège entre Vallouise
et Puy-Saint-Vincent ressort des cartons.
On peut s'interroger sur la nature
d'une liaison par câble entre l'Argentière et Pelvoux
(tram, télé porteur ou autres). Telle que formulée, elle ne peut
correspondre qu'à une infrastructure lourde et démesurée pour 2 semaines
de jeux qui laisse dubitatif. Attendons donc des précisions
complémentaires.
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Grand messe de
soutien à Pelvoux
(11 janvier 2009)
Tous les soutiens de la candidature de
Pelvoux étaient présents ou représentés sur le front de neige de la
station. Maires français et italiens, président du CG06, adjoint de la ville
de Marseille, représentants du monde économique, sportifs et
dirigeants sportifs, tous sont venus montrer leur unité autour de la
candidature lors d'une fête bon enfant qui a réuni un nombre important
d'habitants de la vallée et qui s'est clôturé par un feu d'artifice aux
couleurs olympiques.
Au delà des rôles de composition des
uns et des autres, le plus important de la soirée a sans doute été le
soutien sonnant et trébuchant de Véolia qui serait fortement
impliqué dans les liaisons propres entre les gares et les sites.
Cette manifestation a offert à
France Inter l'occasion de rédiger un dossier sur la candidature
verte de Pelvoux :
Un dossier technique plutôt bien
ficelé. Pas de dépenses inutiles d’argent public -le budget avoisinerait les
250 millions d’euros en cas de victoire- 100 millions de moins que Vancouver
2010 et des milliards de moins que Sotchi en Russie dans 5 ans.
Ici, pas de gigantisme, pas de
palaces cinq étoiles. Ici, la nature, l’environnement, le savoir vivre
montagnard, la simplicité, le terroir sont mis en avant.
Et une volonté, que dans les
Hautes-Alpes les valeurs écologiques rejoignent celles de l’olympisme. Ce
qui fait de Pelvoux une candidature vraiment particulière.
Quoiqu’il arrive, le village des
Écrins a déjà gagné la bataille de l’image et une reconnaissance nationale.
France Inter est
d'accord avec le Dauphiné Libéré sur ce dernier point.
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Mépris
grenoblois
(10 janvier 2009)
Après l'arrogance niçoise, le mépris
grenoblois dans l'oubli de Pelvoux dans la liste des candidats par
Michel Destot, député-maire de Grenoble, et André
Vallini, président du CG38 dans une lettre commune. Sa redoutable
concurrence n'est pas prise en compte.
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Le Dauphiné
Libéré encense Annecy et enfonce Pelvoux
(09 janvier 2009)
Il suffit de comparer les deux résumés
pour savoir à quoi s'en tenir :
Forte du dossier technique
actuellement le plus abouti parmi les quatre projets français, la
candidature d'Annecy - Haute-Savoie mise sur son terrain de jeu naturel et
une organisation raisonnable. Avec l'espoir que le Comité international
olympique cesse d'attribuer les Jeux à de grandes agglomérations.
Annecy la joue nature
[Dauphiné libéré, 09 janvier 2009]
Jamais une commune de 440 habitants
n'avait demandé à organiser les JO. Pelvoux - Les Écrins symbolise un retour
aux sources de l'olympisme. Avec toutefois peu de chances de remporter la
primaire franco-française. Mais le simple fait d'y participer s'avère en soi
déjà une victoire pour les Alpes du sud.
Pelvoux a déjà gagné
[Dauphiné libéré, 06 janvier 2009]
En bon stratège, Annecy se
positionne sur le même créneau que Pelvoux : petite agglomération,
dans la lignée de Lillehammer, candidature de rupture, pour ne pas
employer le retour aux sources de Pelvoux, projet authentique,
naturel et durable.
Quant à Pelvoux, le journaliste
enfonce le clou dans ses réponses aux réactions :
Concernant la distance entre les
sites, vous savez sûrement qu'on parle plutôt en temps de trajet en montagne
qu'en kilomètres. Et à ce sujet, je ne garde pas forcément un très bon
souvenir de l'accès à Pragelato pendant les JO de Turin. Même chose
concernant les transports: Pelvoux - Les Écrins n'est pas la seule
candidature à vouloir mettre en avant le ferroviaire voire d'autres modes de
déplacement hors routier.
Attendons le 18 mars pour juger de
l'audace et de l'imagination du CNOSF. Mais ce n'est pas faire preuve de
condescendance, ni d'être subjectif, que de rendre compte d'un sentiment
général exprimé plus ou moins ouvertement par des responsables du mouvement
sportif français, dont certains voteront le 18 mars. Dire que Pelvoux est le
petit poucet de cette bataille franco-française et a peu de chances de
remporter cette primaire ne reflète qu'une réalité. Qu'elle vous plaise ou
non.
Dur, dur. Mais il faut se rappeler
cette info pour atténuer l'avis abrupt du Dauphiné
Libéré.
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Façade verte à
Nice ?
(08 janvier 2009)
À trop vouloir démontrer, on finit par
se prendre les pieds dans le tapis. C'est ce qui arrive à Nice qui
vante les possibilités de dépose en hélicoptère à partir de Castérino
sur son site internet. Cette activité interdite en France fait pour le moins
désordre pour une candidature qui se voudrait écologique à ce que
Jean-Louis Borloo et
Nathalie Kosciusko-Moriset ont appelé un éco-événement.
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Vrai
faux-retrait de la candidature de Grenoble
(07 janvier 2009)
Canular à Grenoble avec
l'annonce du retrait de la candidature par un faux communiqué de presse qui
illustre les difficultés que rencontre la candidature pour s'imposer dans sa
région.
Nice-Matin y est allé
d'un commentaire goguenard qui manque par contre singulièrement de
fair-play.
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Serre
Chevalier : Retour aux sources à l'envers
(05 janvier 2009)
Serre Chevalier, pourtant
partie prenante dans la candidature de Pelvoux, prend le contre-pied
du retour aux sources en renommant la station Serre Chevalier
Valley. On ignorait les sources anglo-saxonnes de la vallée de la
Guisane !
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Nouveaux
soutiens italiens
(05 janvier 2009)
La région italienne du Piémont
et la province de Turin ont apporté leur soutien à la candidature de
Pelvoux.
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Arrogance
niçoise
(05 janvier 2009)
Lu sur
Nice-Premium : l'anecdotique village de Pelvoux
! En général, quand on ne respecte pas ses concurrents, on se vautre. Mais
toujours pas de projet sur le
site officiel
de la candidature de Nice ...
Pelvoux Écrins 2018 a répondu
sèchement en commentaire (mise
à jour le 6 janvier 2009) :
L’anecdotique Village de
Pelvoux.... après avoir fait un sujet sur le 13h00 de TF1 en mentant sur
l’ouverture de sa station...après avoir fait une campagne de pub dans le
métro en faisant référence aux jeux Olympiques, ce qui est interdit... après
que certains "sportifs" aient dénigrés sur des antennes radio certains
autres sites, ce qui est interdit,... en s’associant à un titre de Presse,
ce qui est interdit... bref, dans le mensonge et le dénigrement, Mesdames et
Messieurs de Nice vous allez perdre ! Car un projet de Candidature aux Jeux
Olympiques d’hiver se construit sur les pistes et sur la glace, pas dans des
bureaux sur la promenade des Anglais !
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Projet
olympique dévoilé
(23 décembre 2008)
La présentation officielle du projet
olympique de Pelvoux-Écrins 2018 a eu lieu le 24 décembre 2008 sur le
front de neige de Pelvoux.
Une nouvelle présentation aura lieu au
même endroit le 10 janvier 2009 à 17 heures en présence de tous les soutiens
politiques, économiques et sportifs.
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Pelvoux-Écrins
2018 : Quels soutiens de la PQR ?
(23 décembre 2008)
Alors que Nice-Matin
s'est complètement engagé derrière la candidature de Nice, le
le Dauphiné Libéré quotidien local garde ses distances. Il
faut dire que Annecy, Grenoble et Pelvoux sont dans sa
zone de diffusion et qu'il y a un peu plus de grenoblois et d'anneciens que
de pelvousiens. Si on ajoute que le Dauphiné Libéré fait
partie du conseil d'administration de l'association Pro-Grenoble 2018,
rassemblement du monde économique grenoblois pour la candidature de
Grenoble, on comprend mieux sa réserve.
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Adhésion sans
enthousiasme de Vallouise
(20 décembre 2008)
Le conseil municipal de Vallouise
adhère à la candidature par la plus petite des marges, 7 voix pour, 1 voix
conte, 6 abstentions et 1 absent.
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Soutien du CG
des Hautes-Alpes
(20 décembre 2008)
En apportant 80 000 € pour financer le
dossier de pré-candidature aux JO de 2018, le conseil général apporte son
soutien à la candidature de Pelvoux à la quasi-unanimité moins 1
seule abstention.
Toutefois on remarquera que ces 80 000
€ ont été dégagés sur une opération dite moins prioritaire d'assainissement
dans le Pays des Écrins qui, pas prête, a été reportée. Signalons
tout de même que l'assainissement et le traitement des eaux usées doit être
l'une des toutes premières priorités du Pays des Écrins, éléments
essentiels de son excellence environnementale.
Voir aussi.
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2018 ou 2024,
faudra-t-il choisir ?
(16 décembre 2008)
C'est ce que laisse entendre
Jacques Rogge, président du CIO. En tout état de cause, ce sera l'un
ou l'autre, pas les 2. Comme il semblerait que l'objectif final pour la
France soit 2024, la candidature pour 2018 ne serait qu'un tremplin ...
La candidature écolo des
Hautes-Alpes sur le
Figaro.fr
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Caution de
Mountain Riders
(14 décembre 2008)
L'association
Mountain Riders,
engagée dans le développement durable en montagne, apporte sa caution à la
candidature nature de Pelvoux. Elle sera en particulier associée à
l’élaboration et à la réflexion tout au long du projet pour une application
concrète du développement durable dans l’ensemble des sujets traités et pour
l'établissement du Bilan Carbone™ du projet (bilan 2008 et prospectives 2018
et 2019).
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Grand écart à
la région
(14 décembre 2008)
Après avoir apporté son
soutien à la candidature de Nice,
Michel Vauzelle, président de
la région PACA, l'apporte maintenant à celle de Pelvoux, tout en
réaffirmant son attachement au projet concurrent Alpes Méditerranée !
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Les
Alpes-de-Haute-Provence divisées
(10 décembre 2008)
Alors que Barcelonnette,
Digne, Manosque, Sisteron, etc., Allos dans le haut
Verdon, soucieux d'être le futur point de départ des
Balcons du Mercantour, et de façon plus surprenante Uvernet-Fours
et Pra-Loup apportent leur soutien à la candidature de
Nice.
Le maire de Barcelonnette
explique que pour lui la candidature de Pelvoux correspond à un
retour aux sources des sports d'hiver, à l'opposé de celle de Nice
qui sera moins respectueuse de l'environnement. En contrepartie de son
soutien et de celui probable de la communauté de communes de l'Ubaye,
Barcelonnette pourrait se voir confier l'organisation des épreuves de
curling, avec donc la construction d'une patinoire.
Le maire de Uvernet-Fours,
commune où se trouve la station de Pra-Loup au dessus de
Barcelonnette, considère que la candidature de Pelvoux-les Écrins
ne présente pas d'atouts majeurs par rapport à celle de Nice avec qui
nous sommes en phase. Cela fait désordre.
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La carte des sites dévoilée le 24
décembre
(04 décembre 2008)
La carte des sites devrait être
dévoilée en grande pompe à Pelvoux le 24 décembre.
Entre autres lieux possibles déjà
évoqués, les épreuves de patinage artistique devraient avoir lieu à
Embrun avec donc la construction d'une patinoire et les épreuves de ski
alpin de descente, géant et combiné aux Orres sur la piste d'ores et
déjà homologuée de la Pousterle.
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Le monde économique derrière Pelvoux
(04 décembre 2008)
Les corps consulaires et syndicats
professionnels des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes
se sont réunis à Pelvoux pour apporter leurs soutiens à la
candidature de Pelvoux-Écrins 2018.
Accueillis par le maire,
Gérard Sémiond,
et le président du
Pays des Écrins,
Cyril Drujon d’Astros,
ils ont tenu chacun à confirmer leur engagement y compris financier aux
côtés du Comité d’organisation.
Avant tout
soucieux de retombées économiques et de désenclavement, aucun des
participants ne s'est engagé dans une démarche de développement durable qui
devrait pourtant être intimement liée à une candidature nature prônant le
retour aux sources. À une autre occasion, peut-être pour que tout le monde
tire dans le même sens.
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Soutien
italien
(01 décembre 2008)
les soutiens des voisins italiens se
confirment avec leur accord pour l'utilisation des pistes de luge et de bob
et des tremplins construits pour les jeux de 2006. La gare TGV d'Oulx
et l'aéroport de Turin seront associés à l'accord de collaboration.
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Marseille
soutient Pelvoux
(28 novembre 2008)
La ville de Marseille apporte
un soutien affectif et stratégique à la candidature de Pelvoux,
la montagne des marseillais. Espérons un soutien également financier
si la candidature se concrétise.
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Ernst & Young
en piste
(26 novembre 2008)
Le cabinet
Ernst & Young a été retenu pour préparer le dossier de
candidature de Pelvoux. Il faut faire vite car il semblerait que
le choix des sites des épreuves ainsi
que la détermination des équipements à réaliser ou à compléter n'ont
toujours pas été effectués.
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Quel projet ?
(12 novembre 2008)
La réunion publique du 7 novembre à
l'Argentière-la-Bessée devant une centaine de personnes n'a pas encore
permis d'avoir une idée précise du projet. Cette fois, c'est le village
olympique qui migrerait de
Serre-Ponçon à Briançon, sans aucune certitude d'ailleurs sur sa
localisation finale. Par contre, le centre de presse devrait être situé à
Mont-Dauphin.
Comme l'a rappelé le président du
Pays des Écrins : C'est clair, c'est un rêve. Mais le CNOSF et le
CIO auront les pieds bien sur terre lorsqu'ils se pencheront sur les
candidatures.
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Préparer les dossiers
(6 novembre 2008)
Les dossiers de candidature devront
être déposés le 21 janvier 2009 et un premier oral de 45 minutes aura
également lieu ce jour-là.
Dans une interview à
Skichrono,
Pierre Mazeaud apporte son soutien à Grenoble qui selon
lui a les reins plus solides qu'Annecy sur le plan financier et
pense que les élus isérois sont plus déterminés que leurs homologues
haut-savoyards. Il ne semble pas croire à la répétition de l'expérience
mer-montagne sur deux JO de suite à Sotchi en 2014 et à Nice
en 2018.
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Les conseils approuvent la candidature
(31 octobre 2008)
Le conseil communautaire du Pays
des Écrins et le conseil municipal de Pelvoux ont approuvé la
candidature aux Jeux Olympiques, à l'unanimité pour le premier, avec une
voix contre pour le second, celle de l'ancien maire et ex président de la
comcom. Bizarrement, le coût du site internet de Pelvoux a été mis
sur la sellette alors qu'il montre toute son utilité dans la communication
sur la commune depuis le dépôt de candidature. L'ancien maire a fait valoir
sans véritablement être contredit que les subventions ne couvriront jamais
la totalité des dépenses.
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PACA soutient Nice
(29 octobre 2008)
Michel Vauzelle, président de
la région PACA confirme son soutien à la candidature de Nice. Difficile
d'être plus clair : Les Alpes du Nord
ont déjà été marquées, félicitées. Les Alpes du Sud doivent l’être aussi.
D’autant qu’il y a le deuxième aéroport de France, et des infrastructures
adéquates. Je tiens donc à réaffirmer mon appui à la ville de Nice, même
si Pelvoux
(petit village de 450 habitants qui s’est lancé dans la course à
la candidature aux côtés de Marseille, à priori ; NDLR)
est en piste. Les Jeux doivent avoir lieu dans une grande métropole donc je
pense que nous avons les moyens de discuter intelligemment pour que le projet
aille dans les Alpes du Sud et en particulier à Nice.
Dans le même temps, les deux
cabinets d'experts PriceWaterhouseCoopers, représenté par son
directeur Fabien Goffi, et
EspertStad, représenté par Roland Louvet, qui avaient
légitimé (sic) la candidature des Alpes du Sud, vont
construire tous les deux le dossier de candidature de Nice -
Alpes de la Méditerranée,
nouveau nom introduit pour éviter la confusion avec les
Alpes du Sud.
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Motivations cachées
(28 octobre 2008)
La réunion publique qui vient d'avoir
lieu a permis de confirmer quelques points : d'abord,
Pelvoux
n'est qu'un prête-nom ; ensuite, les motivations profondes semblent plus
concerner la promotion du
Pays des Écrins et le désenclavement ferroviaire du Briançonnais
et des Alpes du Sud. que les JO proprement dit. Par contre, elle n'a
pas du tout permis de se faire une idée précise sur le contenu même de la
candidature, les informations fournies étant restées trop parcellaires et
superficielles.
Mais par contre il y a, à mon sens,
une 3e motivation cachée, consciente ou inconsciente, qui pourrait bien être
plus importante que toutes les autres, à savoir donner aux habitants l'envie
d'entreprendre. Les collectivités locales peuvent toujours donner
l'impulsion, c'est fait et quelle impulsion, mais ce sont bien les habitants
qui doivent construire leur avenir. Il s'agit de leur transmettre un message
de dynamisme pour les inviter eux aussi à se projeter dans le futur et à se
retrousser les manches, JO ou pas JO.
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Alpes du Sud : Pelvoux-Écrins 2018
(Octobre 2008)
Les Alpes du Sud, départements
des Alpes de Haute Provence et des Hautes-Alpes,
présentent leur candidature aux Jeux Olympiques d'hiver de 2018. Le
projet de candidature 'nature' sera porté par le
Pays des Écrins et la commune de
Pelvoux.