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Pelvoux Écrins 2018
Pelvoux - Écrins 2018
Hautes-Alpes / Alpes du Sud
Bilan d'étape - Analyse comparative
|
Après les dépôts des
dossiers de pré-requérance et leur présentation aux membres du
CNOSF, il est possible de dresser un premier bilan des projets
et d'initier une analyse comparative.
Sont donc en lice,
Annecy, Grenoble, Nice et Pelvoux, 4
villes ou village de tailles très différentes mais dont les
dossiers apparaissent de prime abord suffisamment solides pour
pouvoir prétendre passer à l'étape suivante de ville requérante
présentée par la France à l'organisation des Jeux Olympiques
d'hiver de 2018. |
Pays des Écrins -
Commune de Pelvoux
(cliquer sur la
photo pour l'agrandir) |
__________
Raison d'être des Jeux Olympiques
__________
Beaucoup s'interrogent au préalable sur
l'opportunité même d'organiser les jeux, arguant de leur gigantisme, de leur
dérive financière et de leur lourd impact environnemental. Les villes et pays
candidats sont soumis à des exigences qui les forcent à mettre beaucoup d'argent
en jeu, en pure perte pour les candidats malheureux. La ville candidate est
entraînée dans une spirale de dépenses fortes qui peuvent grever lourdement et
pendant de nombreuses années les budgets des collectivités, entraînant des
pressions fiscales lourdes (1).
L'environnement est souvent le parent pauvre et paie le plus souvent un lourd
tribut à l'organisation des jeux. Évidemment, la façade verte est bien présente
et tous les candidats font assaut de référence au développement durable, mais il
est difficile d'organiser les jeux sans dépenser beaucoup d'énergie, consommer
beaucoup d'eau, déplacer beaucoup de monde, réaliser des aménagements et
équipements nouveaux. Certains sont des infrastructures importantes pour le
développement des régions concernées, mais d'autres sont souvent construits
uniquement pour les jeux. Ce sont les fameux éléphants blancs qui
subsistent tristement longtemps après
(2,
3, 4).
D'autres argumentent a contrario
sur la formidable opportunité que présentent les jeux pour le développement de
la ville candidate et de sa région. Ils en font, d'une part un véritable outil
d'aménagement du territoire dans le domaine des infrastructures de transport
notamment, d'autre part une occasion de réaliser des équipements sportifs
ou autres qu'ils n'auraient jamais réalisés sans les jeux , et enfin un élément
déterminant de développement économique notamment dans les domaines touristique
et immobilier. Le ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement
durable et de l'aménagement du territoire en fait ainsi un élément de
rééquilibrage territorial. L'espoir d'organiser les jeux est bien souvent
l'occasion idoine pour accélérer la réalisation de tous les projets à long terme
qui sans cela s'étalerait sur des décennies.
On notera que le sport, les sportifs ou
les valeurs olympiques sont rarement évoqués en premier dans les argumentations
pour ou contre les jeux, accréditant ainsi la dérive des jeux d'un grand
événement sportif planétaire vers une opération économique et financière qui se
révèle bien souvent économiquement et financièrement coûteuse pour les villes
organisatrices. Néanmoins, malgré ces risques bien connus de tous, la
fascination pour les jeux demeurent et l'espoir d'un retour sur investissement
l'emporte chez les édiles.
__________
De l'opportunité d'une candidature
française
__________
Le CNOSF en prenant en octobre 2008 la
décision de présenter une ville requérante pour l'organisation des jeux d'hiver
en 2018 a mis fin à l'impatience de quelques villes postulantes, notamment
Annecy, Gap et Grenoble. Mais ce changement d'attitude
amène à s'interroger sur sa stratégie : est-ce pour organiser les jeux d'hiver
de 2018 ou plus vraisemblablement pour préparer l'organisation plus prestigieuse
des jeux d'été de 2024 (5)
? Il semble bien que la stratégie du CNOSF soit d'organiser les jeux d'été de
2024 au bénéfice des fédérations sportives qui y sont représentées en nombre en
utilisant comme un tremplin la candidature aux jeux d'hiver qui n'intéressent
réellement que 2 à 3 membres du CNOSF
sur près de 40 membres.
Le président du CIO, Jacques Rogge
n'y va pas par quatre chemins (5)
: La meilleure candidature pour 2024 doit passer automatiquement par une très
bonne candidature en 2018, puisque c'est la stratégie que la France a décidé de
suivre. Si la France gagne en 2018, le problème est résolu : elle n'aura pas les
Jeux de 2024. Si la France ne gagne pas mais souhaite que son dossier tienne la
route en 2024, il lui faudra présenter un dossier 2018 très solide.
L'Équipe va plus loin encore
et n'hésite pas à poser la question de la pertinence d'une candidature française
(5)
: Pourquoi tenter l'aventure de 2018 quand, comme on en prend le chemin,
c'est pour repartir "la fleur au fusil" avec l'arrogance d'être les descendants
de Pierre de Coubertin ? Dans ce contexte, est-il raisonnable de dépenser
40 millions d'euros pour une défaite déjà annoncée ?
D'autant plus que la géopolitique pourrait
s'en mêler. La probabilité d'avoir deux fois de suite en Europe les JO d'hiver
apparaît faible. En toute logique, après Turin, Vancouver,
Sotchi, ce pourrait bien être le tour de l'Asie.
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Bilan d'étape
__________
Tous les projets sont maintenant connus.
Aucun n'a d'élément vraiment éliminatoire, hormis Nice qui, contrairement
à ses concurrents, traîne le boulet d'avoir à construire un éléphant blanc,
la piste de bobsleigh. Bien entendu, aucun n'est parfait, tous comportent plus
ou moins d'avantages, plus ou moins d'inconvénients. Le CNOSF va devoir composer
entre les uns et les autres.
Ils ont tous en commun d'être multisites,
y compris pour un même sport. Par souci de satisfaire les uns et les autres, les
épreuves sportives dans une même discipline sont souvent réparties sur plusieurs
sites. C'est le cas pour le ski alpin pour Pelvoux (3 sites), Grenoble
et Annecy (2 sites). Bien qu'éloignés de la ville candidate, les sites par
discipline sont plus regroupés dans la candidature de Nice.
Les dossiers techniques d'Annecy
d'abord et de Grenoble ensuite tiennent bien la route, celui de
Pelvoux est bon malgré la dispersion en ski et une faiblesse dans le domaine
nordique. Celui de Nice souffre d'avoir à tracer une descente avec
arrivée à basse altitude. Tous ont à construire des patinoires pour les épreuves
de hockey sur glace, patinage de vitesse, short-track, patinage artistique et
curling. Peu seront pérennes.
Tous affichent une connotation
environnementale forte, parfois on sent bien que c'est un peu forcé comme pour
Nice qui va devoir tracer une piste de descente ex nihilo dans un
secteur boisé et construire une piste de bobsleigh. Annecy et Pelvoux
semblent néanmoins avoir les dossiers les plus solides dans ce domaine.
Les
modes de transport doux ont le vent en poupe et chacun y va de ses trains,
tramways ou téléphériques
(7). Beaucoup sont à construire, pour certains le temps
est déjà compté pour les réaliser comme le tunnel sous le Col de Montgenèvre.
Annecy a un avantage avec déjà une liaison ferroviaire franco-suisse par
Chamonix. En certains lieux, il va falloir trancher entre la défiguration d'un paysage par
un téléphérique et la construction d'un mode de transport doux.
Toutes les dessertes ferroviaires méritent
des améliorations notables, que ce soit à Annecy et Grenoble avec
des liaisons aujourd'hui indignes, même à Nice avec le LGV et encore plus
à Pelvoux qui est le plus dépendant de gros travaux sur une liaison
Marseille-Turin à construire.
Les dessertes routières et autoroutières
vont de l'excellent pour Annecy, en liaison internationale avec Genève
et Turin par la vallée d'Aoste et le tunnel sous le Mont Blanc,
à médiocre avec Pelvoux, enclavé dans la haute Durance et relié à
Lyon et Turin par des cols d'altitude. Nice et Grenoble
sont également bien desservis mais les liaisons avec leur arrière pays
mériteraient encore des améliorations ou plutôt des alternatives douces.
L'éloignement des grandes villes avec
aéroport sera un handicap majeur pour Pelvoux, 2 h 40 en train depuis
Marseille, 3 h peut-être depuis l'aéroport de Marignane, c'est presque
éliminatoire, il ne faudrait pas dépasser 2 heures pour concurrencer la voiture
ou alors se tourner vers Turin et Lyon-Saint-Éxupéry par les
tunnels. Nice se suffit à elle-même et possède un net avantage. Annecy
devra compter sur Genève et sur Lyon-Saint-Éxupéry, Grenoble
sur son aéroport et encore sur Lyon-Saint-Éxupéry.
Dans le domaine des services (hôtels 4 et
5*, restaurants gastronomiques, ...) auxquels les membres du CIO sont trop
attachés, Nice et Annecy + Genève mènent la danse, très
loin devant Grenoble, Pelvoux étant hors jeu.
Le temps et les données partielles à
disposition ne permettent d'avoir d'avoir une bonne idée des coûts et d'en tirer
des enseignements.
__________
Présentations au CNOSF
__________
Les 4 comités de candidature ont présenté
leur projet au CNOSF le 21 janvier 2009. Quatre présentations de haut niveau
mais différentes sur le fond et la forme et riches d'enseignement à ce titre.
Comme toujours les avis sont partagés et subjectifs. En s'appuyant sur ma vision et sur les
avis de divers correspondants, les
prestations d'Annecy et Pelvoux se détachent, Pelvoux pour
les uns, Annecy pour les autres, par leur professionnalisme, leur
cohérence et leur solidité. Plus d'émotion, plus de rêve pour Pelvoux, la
solidité du dossier pour Annecy avec un Edgar Grospiron en
excellent maître de cérémonie. Grenoble n'a pas fait rêver et
Pierre Mazeaud l'a un peu maladroitement auto-proclamé la meilleure dans
une trop longue intervention emphatique et bouche-trou.
L'innovation, pourtant dans le slogan de la candidature, était absente de la
présentation et on reste dubitatif devant le sans-voiture. Nice a déçu.
Malgré le lyrisme de Max Gallo, la présentation a manqué
d'étoffe et a été écrasée par l'omniprésence et la tension palpable du maire de
Nice qui a carrément éjecté l'un des intervenants qui a dû terminé sa
phrase en s'éloignant du micro.
Dans la presse, le Dauphiné Libéré,
écartelé entre Annecy, Grenoble et Pelvoux qui se trouvent
toutes les trois dans sa zone de diffusion, leur distribue les bons points
devant Nice imaginée plus flamboyante. L'Équipe a manifestement vu une autre
présentation de Nice et indique qu'elle a fait la meilleure impression,
ce que ne reprend pas l'AFP.
FR3 Provence-Alpes a jugé la prestation de Pelvoux très convaincante et
très sincère et celle de Nice plus solennelle et moins spontanée.
Bref, une seule chose est sure malgré les
interrogations sur son opportunité, il y aura bien une candidature déposée par
la France aux Jeux olympiques d'hiver de 2018. Quant aux présentations devant le CNOSF, elles ne pèseront pas lourds, et devant les analyses des dossiers des
pré-requérants selon les critères du CNOSF, et devant l'intense lobbying déjà en
cours.
Voir les 4 présentations et la conclusion du CNOSF
__________
Analyse comparative
(Dans l'ordre du CNOSF)
__________
Grenoble a un dossier solide qui
peut lui permettre d'espérer. La ville ne cache pas sa volonté à travers l'organisation des jeux, comme en 1968, d'accélérer un certain nombre de grands projets structurels.
Ses atouts sont forts : un dossier
technique solide avec des sites renommés et adaptés dans des stations
internationales réputées ; une approche qui s'inscrit dans le développement
durable ; des sites peu éloignées de la ville candidate ; des épreuves au cœur
de la ville ; des équipements laissés en héritage au monde sportif ; une bonne desserte
autoroutière vers le nord et la vallée du Rhône.
Toutefois elle présente quelques handicaps
gênants : un accès malaisé aux sites de compétition ; une desserte ferroviaire
d'un autre âge, carrément exotique vers le sud ; beaucoup d'équipements de
transport doux à réaliser ; une agglomération embouteillée ; un niveau hôtelier
insuffisant et pas de grand restaurant
(8)
; beaucoup de périodes de plafond bas et
d'inversion de température ; plusieurs friches olympiques héritées des jeux de
1968 subsistent 41 ans après ; une opposition locale active, la plus déterminée
parmi les 4 candidats qui pourrait faire tache à l'international.
__________
Annecy est un candidat sérieux à la
désignation comme ville requérante qui se place dans la lignée de Lillehammer.
Elle a pour elle de sérieux atouts :
probablement le meilleur dossier technique avec des stations et un domaine
skiable de renommée mondiale ; son expérience des compétitions
internationales avec beaucoup de sites déjà opérationnels ; une excellente
desserte internationale, tant aérienne qu'autoroutière ; une très bonne desserte
souvent doublée des sites de compétition ; une volonté écologique affirmée ; des
sites prestigieux comme son lac et le Mont Blanc ; des restaurants et
hôtels de classe ; une ouverture internationale importante ; une approche fondée
sur le sérieux du dossier. Parmi les facteurs annexes qui peuvent jouer en sa
faveur, la seule fédération française de sport d'hiver représentée au CNOSF, la
FFS, a son siège à Annecy.
Mais les sites de compétition sont
dispersés et ils le sont en fonction de considérations plus locales que
sportives ; Annecy est excentrée par rapport aux sites de compétition ;
sa dépendance de Genève peut être un handicap
(9)
; son réseau ferroviaire vers Lyon et vers Genève est indigne ; la
circulation est souvent embouteillée vers le sud.
__________
Pelvoux est la candidature du rêve
d'un petit village qui pourrait devenir réalité.
Il a pour lui : des sites remarquables,
dans un environnement naturel exceptionnel sur lequel s'appuie la candidature ;
un objectif d'excellence environnementale ; une candidature économe et simple,
dans l'esprit d'un retour aux sources ; un bon dossier technique avec beaucoup
de sites opérationnels ; une approche transfrontalière avec la réutilisation de
la piste de bobsleigh et des tremplins italiens ; un climat ensoleillé et un
enneigement naturel assez sûr ; des sites de compétition proches ; un fort
soutien populaire local ; un élan national de sympathie à l'égard du petit
poucet ; une opportunité de rééquilibrage territorial ; un message fort à faire
passer pour un retour aux sources.
Mais on doit noter : la dispersion des
sites de compétition, notamment au niveau du ski alpin ; le site pour les
épreuves de ski de fond n'est pas optimal
(10)
; l'infrastructure routière insuffisante avec par exemple deux des stations de
ski accueillant des épreuves traversées par une route de transit ; une
dépendance importante et à risque de la réalisation de l'axe ferroviaire entre
Marseille et l'Italie et qui, une fois réalisé, laisserait encore l'avantage à la route
(11)
; beaucoup d'équipements de transport doux à réaliser ; l'éloignement des
aéroports ; un risque au niveau de la maîtrise d'ouvrage en Italie ; pas
d'hôtel 5* et un seul 4* (12)
et pas de grand restaurant ; le village et sa région sont largement méconnus, y
compris parmi les membres du CNOSF ; un risque à présenter un petit village au CIO
avec possible risque de discrédit.
__________
Nice est la candidature de l'union
des Alpes et de la Méditerranée. Elle veut marier la
montagne et la mer au besoin en forçant maladroitement le trait
(13).
Elle peut convaincre avec : le mariage
mer/montagne justement ; sa notoriété internationale ; son positionnement
géographique ; son climat favorable au moment des mimosas ; un enneigement
sécurisé à grand renfort d'enneigement artificiel ; une maîtrise d'ouvrage
totale, les stations de ski étant propriété du département ; le regroupement des
épreuves en un même lieu par grande discipline ; une excellente desserte
aérienne internationale ; une bonne desserte autoroutière et ferroviaire ; une
capacité hôtelière de premier ordre et de nombreux restaurants haut de gamme ;
un fort soutien populaire ; le soutien monégasque.
Mais elle peut être gênée par : l'absence
presque rédhibitoire d'une piste de bobsleigh ; la nécessité de créer une piste
de descente ex nihilo, de plus dans un secteur boisé et avec une arrivée
à basse altitude ; l'éloignement des sites de compétition ; la vulnérabilité
d'accès au site de compétition d'Isola 2000 ; un long équipement de
transport doux à réaliser pour accéder en Tinée, sinon un accès routier
encombré ; transports régionaux ferroviaires intermittents ; un excès d'enneigement artificiel ; une alimentation électrique
vulnérable ; un 3e mariage mer/montagne de suite ; un soupçon de favoritisme
(14,
15).
__________
Conclusion
__________
Un comité de sélection va étudier les 4
dossiers et remettra son rapport au conseil d'administration du CNOSF pour un
vote final le 18 mars 2009 pour désigner la ville requérante à l'organisation
des Jeux Olympiques d'hiver de 2018.
Ce serait faire preuve de beaucoup de
présomption de prétendre connaître d'ores et déjà le vainqueur. Quoiqu'il m'en
coûte et malgré la sympathie que suscite sa candidature, il semble bien, tout
pesé, que les chances de Pelvoux ne peuvent que reposer sur une forte
double volonté de rééquilibrage territorial
(16)
et de transmission d'un message de retour aux sources
(17).
C'est-à-dire sur une volonté politique plus que sportive. Les candidatures d'Annecy,
Grenoble et Nice paraîtront peut-être plus sures aux membres du
CNOSF au moment du vote final. En toute logique, compte tenu des travaux à
réaliser à Nice avec les pistes de bobsleigh et de descente, la décision
devrait se faire entre Annecy et Grenoble, probablement au
bénéfice du premier compte tenu de ses propres atouts et des faiblesses à plus
fort impact du second. À moins que la notoriété internationale et le charme de
la Côte d'Azur, finalement ses atouts majeurs, ne mettent tout le monde
d'accord.
__________
Vallouise, le 24 janvier 2009
__________
Notes :
(1) On se réfère souvent à l'exemple de
Grenoble 1968 que les grenoblois n'ont fini de payer qu'en 1995.
(2) À ce sujet, on peut s'interroger sur
la pertinence des épreuves de bobsleigh, luges et skeleton qui imposent la
construction d'équipements lourds, coûteux et le plus souvent uniquement pour
les épreuves olympiques. Le CIO serait bien aviser de retirer ces épreuves des
jeux d'hiver. Comme les équipements très coûteux ne serviront plus après les
jeux, ce seul élément devrait éliminer les candidatures (en fait, la seule
candidature de Nice) qui ne prévoirait pas la réutilisation d'équipements
existants.
(3) On notera avec une ironie acide que
l'une des villes candidates n'a toujours pas achevé l'enlèvement d'éléphants
blancs résultant de jeux datant de 40 ans :
tremplin à
Saint-Nizier du Moucherotte et piste de bobsleigh à l'Alpe d'Huez qui
a été simplement enterrée.
(4) Voir aussi
l'article.
(5) Lire à ce sujet
l'interview de Jacques Rogge, président du CIO : La France
n'aura pas les JO de 2024 si elle a ceux d'hiver en 2018.
(6) L'Équipe, 22 janvier
2009 : Les petites luttes d'influence et l'entêtement sont toujours d'actualité.
Comme si des trois échecs subis par Paris en 1992, 2008, 2012 pour organiser
les jeux d'été n('avait été tirées aucune leçon. Aujourd'hui le CNOSF et le
secrétariat aux sports sont à couteaux tirés, jouant un jeu malsain., et
personne ne semble avoir envie de mettre son ego en veilleuse.
(7) Ainsi les liaisons téléportées entre
Grenoble et Chamrousse, Grenoble et le Vercors,
Bourg-d'Oisans et l'Alpe d'Huez, Briançon et Montgenèvre,
Vallouise et Puy-Saint-Vincent, probablement Embrun et
les Orres (liste non exhaustive
et sujette à fluctuation).
(8) Bien que j'en suive un, précédemment
briançonnais, de près !
(9) Cf. la sèche question d'un
administrateur du CNOSF sur l'annexion de la Suisse.
(10) Cela fait mal à dire. Les épreuves
pourront avoir lieu dans des conditions acceptables mais les concurrents devront
beaucoup tourner.
(11) Un temps de 2 h 40 correspond à une
durée de trajet de 4 heures porte à porte. C'est beaucoup trop long. Pour être compétitif, il faudrait
tomber à moins de 2 heures entre Marseille et Briançon.
(12) Au Col du Lautaret.
(13) Comme dans la photo bidonnée de
Chamonice sur son site internet jusqu'au 7 janvier.
(14) Curieux que certains journaux comme
l'Équipe (édition du
22 janvier) ou
le Monde cherchent à accréditer l'idée que Nice serait
favorite. Voir aussi le
JDD.
(15) Voir l'interview de Gaston
Franco dans
Nice-Premium.
(16) Cette volonté ne peut avoir qu'une
incidence franco-française. Le CNOSF y regardera sans doute à deux fois avant de
l'entériner car elle laisserait de marbre le CIO qui pourrait au contraire s'en
étonner.
(17) On voit mal à vrai dire le CNOSF
vouloir transmettre ce message et le CIO s'en soucier plus que de ses critères de
sélection. Une candidature, ce n'est
pas pour transmettre un message mais pour gagner. À moins que la stratégie,
je perds en 2018, pour gagner en 2020 ou 2024, ne soit choisie.
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